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Programmation Orientée Objet

Si la programmation dite procédurale est constituée de procédures et fonctions sans liens particuliers agissant sur des données dissociées pouvant mener rapidement à des difficultés en cas de modification de la structure des données, la programmation objet, pour sa part, tourne autour d'une unique entité : l'objet, offrant de nouvelles perspectives…

Il est impossible de parler de Programmation Orientée Objet sans parler d'objet, bien entendu. Tâchons donc de donner une définition aussi complète que possible d'un objet. Un objet est avant tout une structure de données. Autrement, il s'agit d'une entité chargée de gérer des données, de les classer, et de les stocker sous une certaine forme.

En cela, rien ne distingue un objet d'une quelconque autre structure de données. La principale différence vient du fait que l'objet regroupe les données et les moyens de traitement de ces données.

L’interaction entre les objets via leurs relations permet de concevoir et réaliser les fonctionnalités attendues, de mieux résoudre le ou les problèmes. Dès lors, l'étape de modélisation revêt une importance majeure et nécessaire pour la POO.

C'est elle qui permet de transcrire les éléments du réel sous forme virtuelle.

Un objet rassemble de fait deux éléments de la programmation procédurale. - Les champs :

Les champs sont à l'objet ce que les variables sont à un programme : ce sont eux qui ont en charge les données à gérer. Tout comme n'importe quelle autre variable, un champ peut posséder un type quelconque défini au préalable : nombre, caractère... ou même un type objet. - Les méthodes :

Les méthodes sont les éléments d'un objet qui servent d'interface entre les données et le programme. Sous ce nom obscur se cachent simplement des procédures ou fonctions destinées à traiter les données.

Les champs et les méthodes d'un objet sont ses membres.

Si nous résumons, un objet est donc un type servant à stocker des données dans des champs et à les gérer au travers des méthodes.

 

Qu’est-ce qui fait qu’un logiciel est meilleur qu’un autre ? Une façon de mesurer la qualité d’un logiciel est d’analyser le logiciel par apport aux point suivant : 1. Utilisabilité – Le logiciel est-il facile à utiliser ? 1. Complétude – Est-ce que le logiciel satisfait tous les besoins du client ? 1. Robustesse – Comment le logiciel réagira dans les situations non-prévue ? 1. Efficacité – Le logiciel peut-il exécuter les opérations demander en utilisant une quantité raisonnable de ressource (processeur, mémoire et disque) ? 1. Extensibilité – Le logiciel exécute-t-il ses tâches correctement et efficacement quand le problème grossit de l’ordre de plusieurs magnitudes ? 1. Clarté – Est-il facile pour un autre programmeur de lire et de bien comprendre, le design mais aussi le code (commentaires, docs) ? 1. Réutilisabilité – Le programme peut-il être réutilisée dans un contexte différent ? 1. Simplicité – Est-ce que le design et ou l’implémentation sont inutilement complexe ? 1. Continuation – Les defaults (bugs) peuvent-ils être trouver et réparer facilement sans en créer de nouveau ? 1. Amélioration – Est-il facile d’ajouter ou de retirer des fonctionnalités sans compromettre le programme ?